Dans le livre intitulé « Shahiyyat As Samâ’ », c’est bien marqué :
« Il en fait partie – c’est-à-dire, fait partie des bonnes manières (Al Âdâb) qui font acquérir à celui qui les personnifie toutes les bonnes qualités – l’abstention de juger faible les paroles des Imâms de la science (Al A-immah), sans réfléchir ».
Et dans le livre intitulé « Kashf Al Qanâ’ » (qui est en fait le commentaire du livre précité), l’auteur y dit :
« Et cela est en raison de ce qui s’y trouve comme mauvaise manière (Sû-ul Adab) avec eux ».
Mon sieur ‘Alî Al Khawwâs nous en donne l’explication parmi ses sages paroles : « En fait partie de l’accomplissement du bon disciple (Al Faqîr), le fait d’interpréter la parole des Grands Connaissants (Al Akâbir) de la meilleure façon ; étant donné qu’ils sont sortis de la station des confusions (At Talbîs) et des maladresses égotiques (Ar Ru’ûnât An Nafsâniyyah) ». Ainsi :
- S’il est dans l’incompétence de leur trouver une réponse pour une parole qu’ils ont prononcé ou un geste qu’ils ont commis, qu’il se soumette à eux et s’abstienne de les dénigrer.
- Ceci est dû au fait que leurs arguments incontestables (Manâzi’) sont trop minutieux pour être à la portée de nos semblables ; surtout les Imâms Maîtres légistes et les Grands parmi leurs imitateurs.
Alors comment nos semblables pourraient-ils s’aventurer à réfuter leurs paroles ?
Un groupe demanda un jour au Sheikh Abûl Mawâhib Ash Shâdhilî de pouvoir apprendre auprès de lui la jurisprudence islamique (Al Fiqh) selon la doctrine d’Ash Shâfi’î
; ce qu’il
leur exauça. Et comme il
voyait souvent Le Prophète
; quelque temps après il
en fut voilé.
Et lorsqu’il revue Le Messager d’ALLÂH
, il
Lui
demanda : « Ô Envoyé d’ALLÂH
! C’est quoi mon péché ? ’’ Il
répondit : ‘‘ Ton enseignement de la jurisprudence ».
Alors il s’écria : « Est-ce que cela n’est pas une chose qui fait partie de Ta Loi ? »
Il rajouta : « Si ! Mais cela nécessite le respect envers les Imâms de la science. »
Effectivement, il y a une personne qui s’est aventuré à réfuter L’Imâm Abû Hanîfah . Il
compila une brochure et l’apporta à Mon sieur ‘Abdul Wahhâb Ash Sha’rânî
pour le lui
exposer. Ce dernier
disa : « Je
l’ai expulsé et je
ne lui ai aucunement prêté l’oreille. Il s’est ainsi séparé de moi
. Il est ensuite tombé de l’échelle de sa maison ; et celle-ci était très élevée. Son bassin s’est brisé et l’os de sa hanche sortit de son emplacement. Et jusqu’à présent, il urine et fait ses besoins naturels sur lui-même. Il m’a ensuite sollicité plusieurs fois afin que je
fasse des invocations en sa faveur, mais je
ne l’ai pas fait en guise de respect à L’Imâm Abû Hanîfah
. De plus, je
refuse de collaborer avec quiconque qui fait de mauvaises manières envers lui
. »
(Extrait du Livre Rimah – Chapitre 01)
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